En quelques mots...

Ici,   plus de scène,  plus de salle, le  théâtre  est  devenu  Labyrinthe...

Y pénétrant, le spectateur - qui choisira son chemin, son rythme, sa solitude  ou bien sa compagnie - va se perdre à l’intérieur d’un monde sans repères distincts, clair-obscur et marcher à son gré, découvrant une à une des figures qui l’inviteront à l’errance, troubleront sa perception du réel, évoqueront des  questionnement  nocturnes. Le temps suspend son cours. La parole Perdue, celle qui procéderait d’un état primitif de l’humanité, est le sens voilé de cette quête au coeur du Dédale. Le visuel, dessiné comme une peinture, le chant des voix, le geste se fondent dans une même attente énigmatique où le regret, le désir et l’inconscient tricotent le tissu de nos rêves et de nos incertitudes. Issues d’un monde fondateur de contes et de rêves, les figures hu-maines que rencontreront les spectateurs seront incarnées par une équipe internationale d’acteurs, de danseurs, et de chanteurs : L’homme qui pleure, la dame blanche, l’homme nouveau-né, la femme qui danse avec le sel, la passeur, l’homme qui marche, la tête qui questionne, la Sphinge, la triade qui chante, le ludion, les jumeaux, l’homme qui lave, les mariés, l’homme qui écrit sur les murs, l’homme qui tourne, le gardien...