En quelques mots...

Nous convions au-dessus du berceau de ce spectacle nouveau-né, les bonnes marraines et fées maléfiques que sont, pour le théâtre, les Reines et Rois de tragédie, d’opéra, de revues et de cabaret. Couronnés, déchus, détournés, idolâtrés.

Reines jouées par des acteurs, actrices endossant les costumes des hommes de pouvoir, figures amusées de travestis qui ne se prennent pas pour ce qu’ils représentent, conventions basculées à l’envers, divertissement poétique et drôle : parce que depuis toujours la scène brasse et intervertit les codes sexués, parce que le théâtre, toujours transgressif au point de départ, se joue des apparences, des voix et des corps, sans relâche, et dévoile le vrai visage des faux-semblants. Ou la vraisemblance des faux-culs de tous poils.

On s’amusera de tout cela dans un cabaret sans complexes, pas sérieux, et très musical.

L’opéra s’invite en guest-star dans ce petit cabaret : 3 femmes, 3 hommes dont deux chanteurs lyriques, un baryton et un contreténor, protagonistes d’un sacré chamboule-tout, pour s’amuser des codes genrés du genre, et des gens.