ANTIGONE de Sophocle
Cie Anima Motrix
Théâtre . Danse .
ANTIGONE. 18 Octobre 20:30
au Théâtre des Calanques . durée 1h30
Traduction Irène Bonnaud et Malika Hammou
Augmentée de textes de Julie Ménard
Conception et mise en scène Laurent Hatat et Emma Gustafsson
Pourquoi aujourd’hui
jouer l’Antigone
de Sophocle ?
Notre époque est violente, les oppositions se radicalisent.
Quel est notre rapport à la loi, à la désobéissance ?
Quel est notre rapport à la foi, à celle de l’autre ?
Quelle place je fais à la différence ?
Qu’est-ce que se savoir vieillissant, périssable inévitablement ?
Ou se croire éternellement jeune, quitte à en mourir, jeune justement ?
Qu’est-ce que la mort pour moi ?
Où ai-je enfoui mes morts ? En terre, en moi ?
Qu’est-ce qu’être un père pour un fils, être une sœur pour un
frère ?
Qu’est-ce qu’aimer à en mourir ?
Toutes ces questions balafrent le derme de l’immense pièce de
Sophocle depuis 2500 ans. L’Antigone de Sophocle est un Léviathan dont la nage profonde nous remue encore et toujours. Car
la première Antigone porte en elle une énigme d’une absolue
modernité : son suicide, la mort qu’elle se donne à elle-même,
l’acte extrême radical, le non-négociable définitif, l’abandon de
ce qui fait notre humanité, le lien.
Antigone crée l’effroi depuis 2500 ans.
Cet effroi, c’est l’opposé de la glose, du commentaire.
C’est pourquoi il nous faut revenir à Sophocle
Emma Gustafsson et Laurent Hatat
Avec
Comédiens : Julia Touam, Flora Chéreau, Sylvie Debrun,
Bouba Landrille-Tchouda, Claire-Lyse Larsonneur, Maël Chekaoui
Distribution
Création musicale : laurent Pernice
Création Lumière : Anna Sauvage
Régie Générale : Roméo Rebière
Assistant à la mise en scène : Mathias Zakhar
Administration : Elena Le Junter
Coproduction : Le Trident, Scène Nationale de Cherbourg, Escher Theater, Luxembourg, Château Rouge, Scène Conventionnée d’Annemasse.rima donna
Biographie
Chorégraphe et metteur en scène, Emma Gustafsson et Laurent Hatat travaillent à un tissage très personnel de la trame théâtrale des œuvres qu’ils abordent, en croisant l’écriture dramaturgique à celle du mouvement dansé.
Ici résonne corps et âme la tragédie de Sophocle, où la cité en crise politique se reflète dans la prise de conscience et le choix radical d’Antigone, accomplissant le destin que sa conviction intime impose et réalise.