MOIS DE LA JEUNE CRÉATION
Quatre soirées, pour permettre à des artistes qui n’ont pas – ou peu – eu accès à des scènes, de présenter un format court de leur travail dans des conditions professionnelles que nous souhaitons les meilleures et les plus adaptées possibles. Pour les spectateurs c’est le privilège de goûter « l’air du temps » en matière de création d’aujourd’hui, au travers de dramaturgies plurielles, en théâtre, danse et musique : sensibilités et esthétiques seront perçues communes ou dissemblables, mais se distingue déjà la personnalité des jeunes artistes :
WONDERBOX
chorégraphie emma terno
avec fanny alton, marine constant, maé nayrolles
Empruntant tant à l’escape game qu’à l’expérience anthropologique, sonore et immersif, le travail d’Emma et Fanny s’inspire de la symbolique des rites gestuels universels sous une forme de protocole de jeu interactifs. Un nouveau langage des signes.
JAMAIS JE N’OUBLIE
chorégraphie perle cayron
avec perle cayron et maria cargnelli
Ayant accompagné et observé des malades d’Alzheimer, la chorégraphe et son binôme explorent le thème de la perte de mémoire et d’identité. Traquant émotions et perceptions, les deux danseuses proposent un combat intérieur haletant.
ENFANCE ?
cie heart of gold
chorégraphie et interprétation hugo rigny
Jeu après jeu, l’enfant devient « Je » ; l’esprit d’un homme parcourt le chemin de sa vie. Mouvant, changeant, il se laisse guider par les réminiscences bariolées de l’enfance. Le droit à la rêverie du corps, et à la métamorphose.
33 TOURS
collectif chapacans
écriture et mise en scène collective collectif chapacans quentin beaufils, cecilia coquillat, martine depoorter, noëmie ede decugis, felix doullay, guillaume doullay, margaux favier, ugo gasiglia, pauline malbaux, byron wallis
Bercé au son d’un harmonium, un chœur s’éveille. Cirque, danse et musique sont conviés pour un récit des corps que le hasard éveille. Une fantasmagorie collective qui interroge joyeusement le sens de la vie.
MOBILISME
laura dat-sénac
Mobilisme est une exploration, autant du vocabulaire et de la symbolique de la gestuelle yoruba et de leur possible déconstruction, que de la manifestation de la divinité Oshun et de l’élément matériel qui caractérise cet archétype d’un féminin. Une redécouverte d’un essentiel.